Être le plus compétent de l’équipe : une erreur fréquente des managers débutants
Dans de nombreuses équipes, les chefs pensent qu’ils doivent toujours avoir raison, toujours maîtriser tous les sujets, toujours être les plus compétents.
C’est une erreur. Et c’est surtout un piège.
Dans cette vidéo, je reviens sur une question fréquente que se posent (ou ne se posent pas assez) les managers :
Faut-il être plus compétent que ses collaborateurs ?
Une compétence… pas comme les autres
Beaucoup pensent que le leadership est inné.
En réalité, diriger s’apprend. Comme une langue, une technique, une discipline. Et l’une des premières leçons à intégrer, c’est que la compétence du chef ne se situe pas là où on l’imagine.
Certes, être un expert est utile. Mais votre valeur n’est pas dans votre maîtrise technique, elle est dans votre capacité à organiser, orienter, soutenir, décider.
Les dangers d’un chef qui veut tout maîtriser
Cette posture de “chef omniscient” entraîne plusieurs dérives :
- Un attentisme chez les collaborateurs, qui n’osent plus prendre d’initiative.
- Une ambiance faussée, où personne n’ose contredire le chef par peur de heurter son ego.
- Un épuisement du chef, qui tente de tout suivre, tout comprendre, tout valider.
À terme, cette attitude devient contre-productive pour tout le groupe… et insoutenable pour vous.
Pourquoi agit-on ainsi ?
C’est souvent lié à un syndrome de l’imposteur. On se sent obligé de prouver qu’on mérite notre place.
Ou à une habitude prise dans de petites équipes : quand on gérait 3-4 personnes, on maîtrisait tout. Mais à 30 ou 40, ce n’est plus possible. Et ce n’est plus ce qu’on attend de vous.
La solution ? L’humilité.
C’est le cœur du message de cette vidéo. Une double humilité :
- Organisationnelle : accepter que d’autres soient meilleurs que vous sur certains sujets. Et tant mieux ! Vous êtes là pour coordonner, pas pour briller partout.
- Personnelle : montrer que vous n’avez pas peur de vous effacer. Que vous encouragez l’autonomie, la spécialisation, le partage de savoirs.
Une équipe forte, pas un chef parfait
En cessant d’être omniprésent, vous ouvrez la porte à une vraie intelligence collective.
Vos collaborateurs prennent en main leurs sujets, se sentent valorisés, et progressent.
Et vous, vous devenez un catalyseur, pas un goulot d’étranglement.
Alors, que préférez-vous ?
Être le maillon indispensable, ou le chef qui rend son équipe autonome ?
C’est cette réflexion que je vous propose dans la vidéo.
📺 Lien vers la vidéo : https://youtu.be/EdG1Dw1PcsU

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